jeudi 7 mars 2013

L'Odyssée musicale des Sirènes



Chaque semaine D.G. sélectionne les titres et les groupes les plus marquants, beaux, audacieux, naviguant sur la frise temporelle musicale, des premiers sons de percussion primitifs aux délires contemporains les plus avant gardistes.


Hasard du calendrier voici Nick Cave : beauté sombre et chansons douces amères, ex petit ami de PJ Harvey.

Plus de 30 ans de carrière et pas une fausse note pour ce touche à tout, chanteur, parolier, écrivain, conteur, et j’en passe.
Avec Pusch The Sky Away, Nick Cave arrive encore à nous fasciner, bouleversant les sens et les perceptions par des guitares domptées, des claviers tempérés, le tout d’un raffinement transcendant.

En effet, Nick Cave qui avait confirmé ces références stylistiques (rock anglais, punk, blues) avec son projet graveleux au sein de Grinderman, usant de riffs rageurs et de flamme rock and roll incendiant un album éponyme ; étoffe cette fois ci l’idée qu’on se fait de la beauté du rock.

Dans ce récent chapitre contemporain de ses quinze albums créés avec ses compères de Bad Seeds, l’attention est apporté aux ornements sonores, au ton de la voie, à la gestuelle, au service des émotions profondes et viscérales…superbe, poignant, simplement jubilatoire !

Nick Cave chante avec une extrême douceur et d'une voix sereine - on pense parfois à Leonard Cohen - des histoires de sirènes (Mermaids: des sirènes qui vont et qui viennent dans la mer. Celle, notamment, qu’il croyait avoir séduite), d'âmes damnées et de redemption.
Push the Sky Away et ses ballades perverses dévoilent Nick Cave dans ce qu’il a de plus posé, ténébreux et introspectif, pour un album plus sensuel que sexuel…
Bonne écoute.




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